L’Homme qui marche, qui lit
Itinéraire poétique 1998, œuvre conceptuelle et touristique de Max Sauze
faisant suite aux “Livres fermés”



Le concept

Cette œuvre est un itinéraire poétique
qui consiste à occuper l’espace en déposant des bornes
le long d’une ligne virtuelle couvrant le territoire français.


Cette ligne virtuelle est un dessin.
Ce dessin représente un Homme qui marche en lisant.

Son contour détermine un itinéraire de 3500 km.
Une borne est déposée tous les 15 km environ.
Il y a 250 bornes.

Ces bornes, ponctuant l’espace, symbolisent chaque lettre d’un texte invisible et silencieux qui serait écrit tout le long de cette ligne. Elles mesurent 27 cm x 27 cm et sont constituées de livres, en partie scellés dans du béton.
Le présent concept est préservé à l’intérieur de la borne
dans un étui inaltérable.
Une plaque de cuivre gravée identifie
et personnalise chacune d’elles.

Lors de la réalisation de l’Homme qui marche, qui lit, les bornes sont posées de manière officieuse ou de manière officielle.

La pose officieuse d’une borne ne répond qu’au besoin d’expression créative de l’artiste.
Ses contraintes imposent que le dépôt de chaque borne se fasse de telle sorte qu’elle ne soit pas visible de façon évidente mais qu’il soit toutefois possible de la découvrir
et qu’elle soit scellée afin de ne pas être déplaçable.
Il s’agit là d’un acte intimiste, souvent solitaire et le choix est déterminé par la reconnaissance d’un lieu signifiant.
Le tracé originel est rigoureusement respecté,
au plus prés de ce que la nature autorise.

La pose de la borne peut répondre à une demande officielle.
Elle se fait alors dans un cadre institutionnel.
Dans ce cas, il se crée des rencontres, des partenariats,
des échanges, des collaborations avec les centres culturels,
(musées, bibliothèques, médiathèques, groupes scolaires, associations diverses etc…).
Ainsi, conjointement à l’élaboration de cette œuvre, ces rencontres donnent lieu à des événements parallèles.
Du fait de ces opportunités favorables au développement de l’œuvre, la position de la borne peut se trouver au-delà de la marge de tolérance, autour de la ligne idéale.
Ces institutions devenant des partenaires sympathisants
par leur adhésion au projet, participent de plein droit à la composition de l’événement.

D’une manière générale les bornes sont à portée de main,
ainsi le hasard des rencontres fait qu’elles peuvent être
touchées, détériorées, voire volées.
L’artiste prend ce risque et accepte cette réponse.






l'Homme qui marche, qui lit







Borne n° 27
Chez Joëlle Moulin à Saint-Côme-d'Olt (12500)